“Photography is a family story. When I was a little girl, I had fun posing for my parents, brother and sister, also taking photos with toy cameras which paraded the monuments of Paris. Later, I ripped the pages of fashion magazines to collect them with other photos, then, I ended up doing some”.
“La photographie est une histoire de famille. Quand j’étais petite, je m’amusais à poser pour mes parents, mon frère et ma soeur, mais aussi à photographier avec des boîtiers en jouet qui faisaient défiler les monuments de Paris. Plus tard, j’arrachais les pages de magazines de mode pour les collectionner avec d’autres photos puis, j’ai fini par en faire”.
Graphiste de formation et photographe plasticienne, Miss San est une artiste franco cambodgienne née en France en 1976.
Passionnée par l’image et les arts, elle capte l’émotion et le langage du corps qu’elle met en scène, explore le monde environnant au cours d’errances et voyages, photographie des paysages pour fabriquer des histoires, créant ainsi des univers autour du genre humain, de ses sentiments comme le chagrin et l’amour, et de sa spiritualité.
A travers des séries comme “Love Story” et “Les bonnes résolutions que ne l’on ne prend pas au sérieux”, elle aborde la psyché humaine et la mélancolie, s’inspire de la poésie romantique du 19ème siècle et d’ “Un soir que je regardais le ciel” de Victor Hugo pour “When the sky speaks to me”. Le désir et la sensualité sensible féminine, ainsi que son rapport au corps lui font écho, elle échange avec des femmes et les met en scène dans “Woman sensitivity”.
Après l’égo (sujet pensant), elle s’intéresse plus particulièrement à l’énergie et au spirituel ; s’inspirant de la méditation, de ses lectures sur le Tao Te King et la physique quantique, elle mixe le medium photographique en mêlant ses photos à des jeux de colorimétrie, de déformation et de lumière pour conceptualiser ses réflexions sur le moi intérieur et son rapport au monde extérieur avec sa suite de séries “Dépossession”, “Distortion” et “Angkor vibration”.